
Selon l'ANI du 19 juin 2013, la Qualité de Vie au Travail "peut se concevoir comme un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectué.
L'amélioration des conditions de travail fait partie intégrante des obligations de l'employeur en matière de Santé Sécurité au Travail et ce sans nombre minimum de salariés (Articles L4121-3-1, L2242-1, L2312-5 du Code du Travail).
La promotion de la qualité de vie au travail suppose :
*Un dialogue social de qualité qui aboutisse à de bonnes relations sociales et de travail ;
*De veiller à écarter tout impact pathogène des modes d’aménagement du travail ;
*De promouvoir un choix collectif qui implique les salariés et les dirigeants des entreprises, les partenaires sociaux, l’Etat et les collectivités territoriales à tous les niveaux ;
*D’encourager toutes les initiatives qui contribuent au bien-être au travail et au développement des compétences et à l’évolution professionnelle ;
*Que le travail participe de l’épanouissement physique, psychique et intellectuel des individus ;
*Que chacun trouve sa place au travail et que le travail garde sa place parmi les autres activités humaines.
Chaque entreprise doit ainsi en fonction de ses spécificités pouvoir estimer quelles sont les conditions essentielles et/ou minimum pour assurer cette QVT, pouvoir les mesurer afin de suivre leur évolution en continu dans le temps.